Quiconque se penche sur deux décennies est étonné par les progrès technologiques qui rendent la vie plus facile aujourd’hui. Beaucoup de choses ont changé, et il est donc d’une importance vitale d’écouter et de lire attentivement ce que les esprits les plus privilégiés du monde ont à dire sur cette révolution numérique à laquelle personne ne peut échapper, et sur ses conséquences. C’est le cas de l’écrivain futuriste américain Alvin Toffler, qui, bien qu’il nous ait quittés en 2016, continue d’être une référence pour comprendre notre société du point de vue des nouvelles technologies, des effets de la mondialisation et de l’empire de la connaissance.

De l’Américain, nous avons hérité un concept des plus intéressants et qui ne doit jamais, jamais être sous-estimé : la soi-disant High Tech, High Touch, que l’on pourrait traduire par « haute technologie avec un contact personnel élevé ». Toffler était d’avis que, malgré les changements radicaux dans notre façon de communiquer et notre relation avec la technologie, l’ingénierie sociale, c’est-à-dire les gens, ne devrait jamais, jamais être sous-estimée.

Autant les ordinateurs nous ont rendu la vie plus facile, autant les données des « Big Data » sont maintenant analysées et étudiées avec une précision froide, et autant la technologie la plus récente est à la disposition de chacun d’entre nous, l’écrivain futuriste a souligné que dans ce nouveau modèle économique, chacun d’entre nous devrait passer en premier. Il a écrit : « La société a besoin de personnes qui s’occupent des personnes âgées et qui savent être compatissantes et honnêtes. La société a besoin de personnes qui travaillent dans les hôpitaux. La société a besoin de toutes sortes de compétences qui ne sont pas seulement cognitives ; elles sont émotionnelles, affectives… car on ne peut pas faire fonctionner la société uniquement sur des écrans de données et des ordinateurs.

Sommes-nous sur la bonne voie ? Il reste beaucoup de progrès à faire et à faire à cet égard, car les procédures de transformation technologique sont organisées formellement de haut en bas et non horizontalement, ce qui serait idéal. Toutefois, comme l’a dit M. Toffler à l’époque, nous devrions avant tout être conscients de nos critères lorsque nous prenons des décisions.

Quoi que nous décidions, nous devons avoir des gens au sommet de notre échelle de valeurs et agir en conséquence. Oui, les ordinateurs sont restés il y a de nombreuses années, mais l’être humain devrait être la pièce centrale et la plus importante sur laquelle tourne notre société. Il est entre nos mains.

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